Du bien-être en périphérie

Prendre Berne puis Neuchâtel et sortir à Bethlehem...faire confiance à son étoile, prendre le bon giratoire et nous y voici: un centre de bien-être en périphérie de la capitale. Un temple du capitalisme pour gens de leur siècle, celui de la consommation et du numérique.
Il fait bon chaud à Bernaqua. Tout y est bien pensé: les familles se marrent et les ados font splash. Tout est propre et on ne voit même pas les sauveteurs. On peut même manger en costume de bain; en « chargeant » son badge...Mais pour qui cherche à se ressourcer dans un spa, je conseillerais d’autres lieux plus charmants que cette gigantesque aire d’autoroute du XXIe siècle. Le seul endroit calme et reposant, où l’on peut écouter de la musique les oreilles dans l’eau, est muni d’un écran géant qui hypnotise les baigneurs...
Vous pouvez donc vous baigner à Westside, mais aussi manger international et faire vos emplettes . Un marathon d’enseignes variées happent le passant pour l’attirer dans ses rets; même si au final, la caissière a disparu comme au stand de café où « l’hôtesse » veille à ce que le quidam sache sélectionner seul ses étuis de café dans le distributeur !
Il fait bon vivre au siècle du numérique, qui nous emballe par sa technologie comme une carie à Noël.

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