Invitée à la rédaction

ça sent l'encre ou le nouveau catalogue. Il n'y a pas de sonnette, on entre comme si on revenait chez soi. Trois personnes travaillent à la rédaction. On m'accueille et on me tend un tabouret de bois qu'on abèque dans l'embrasure de la porte, faute d'espace. La rédactrice a lu ma nouvelle. Elle est intéressée. Des affiches jaunies décorent les parois de cette institution staviacoise. La jeune graphiste garde son bonnet. Elle connaît ma soeur. La rédactrice reprend:
"On va créer une nouvelle rubrique pour votre nouvelle."
"Quoi? Pour moi?"
"Ben oui."
Et puis, elle prend des nouvelles de la famille. Alors je lui dis que c'est inspiré d'une histoire vraie. Elle apprécie davantage cette nouvelle du cru. On mettra une photo de la Grappe à la fin.

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