Un crime contre l’humanité

 Le mot masqué, cachés derrière des rideaux synthétiques, des choristes tentent de reprendre une répétition. On s’entend chanter comme si l’on faisait un solo. Il manque l’osmose d’un chœur,  abattu sous le coup du covid. Les solos, on connaît! Depuis le sinistre 13 mars, c’est chacun pour soi. On nous empêche de rencontrer l’autre pour préserver des vies... d’individus. On nous a chanté la nécessité du confinement, la  solidarité dans l’adversité. Mais où est la solidarité pour sauver l’humanité ? A-t-on pensé au moindre atome d’humanité qui constitue notre âme? L’art est muselé, anéanti, étouffé. Pourquoi? Pour sauver des vies? Non, assez de bons sentiments! L’art n’est pas rentable. Alors pourquoi le préserver? A quel moment l’humanité a-t-elle pris conscience de son sens? A quel moment l’humanité a-t-elle pris conscience de son âme? Le covid sépare, le covid tue, le covid noie notre humanité, le covid aspire nos âmes, le covid nous emmerde, le covid nous musèle, le covid est criminel, c’est un crime contre l’humanité.

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