En attendant Bobin.

Je m'apprête depuis le matin: cils rallongés, lèvres rougies, laque pour que ça tienne jusqu'à ce soir. Une journée à attendre... une journée à l'école pour tenter d'animer des plumes dans la main d'élèves apathiques. Certains osent "ne pas écrire" sans vergogne. C'est leur petite révolte contre l'art, sous prétexte qu'ils n'y comprennent rien. Tant pis pour eux s'ils ont peur des lettres. Ils en reviendront. Je me réjouis, le sourire ne quitte par mon miroir. C'est ce soir, trois heures à se laisser inspirer par l'auteur qui a cueilli la collégienne, il y a vingt ans.

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