La Traviata aux arènes

22000 personnes réunies dans l'enceinte de l'amphithéâtre de Vérone pour assister à une cérémonie que tout un chacun devrait avoir la chance un jour de vivre dans son existence. 

La Traviata, la dévoyée, Violetta à Paris au XIXe siècle. Elle est libre "sempre libera", elle fait la fête, elle tombe amoureuse. Alfredo, le jeune homme de bonne famille, candide mais joueur, pris par la flèche de Cupidon lui aussi. 

Les décors sont somptueux, les costumes authentiques, quand on fête, on profite sans compter. Le carnaval est un bal masqué qui célèbre la vie ; le zingarelle font virevolter leurs jupons, les toréadors leur emboîtent le pas avec leurs collants roses. Les paillettes sont projetées sur la scène à la fin de la transe .

Quand on vient à l’opéra, on veut voir du spectacle, vivre des émotions, pleurer avec Violetta et croire en l’homme. 

La musique sert le drame. Dès l’ouverture, les contrebasses marquent le temps qui fuit irrémédiablement. Au troisième acte, la fête se joue en mode mineur. Peu à peu, la mort s’installe, discrètement. « Il n’y aura ni croix ni nom sur ma tombe ». L’oubli en guise de tombeau pour une femme éprise de la vie.

 

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