Vérone

Vérone, la ville de Roméo et Juliette. Vérone, la ville de l’opéra. Vérone, l’italianité sans encombre. 

Journée estivale, on dit que c’est la canicule ; ici, c’est juste l’été. Il y a foison de touristes, respectueux des lieux chargés de culture. Les locaux s’adaptent aux représentations d’opéra: on peut manger à 18h. Tout le monde est content...

Nous nous approchons des arènes. Des décors immenses et somptueux attendent entre les murs de l'amphithéâtre antique et des barrières de chantier parées de paroles d’opéras célèbres. Une rose géante, une entrée de palais, une tête de déesse grecque, une statue asiatique, des enceintes assyriennes. Tout est pensé pour les spectacles du soir. Huit opéras! Jamais le même de soir en soir. Cent ans que l'on transforme ce lieu pour faire vivre la musique et le spectacle.

Toute une ville vit pour l’opéra, cet art si complet et ancestral. On a sublimé un lieu destiné aux carnages spectaculaires en un temple qui honore les émotions. Vers 20h, on se bouscule aux portiques de sécurité, tout endimanché, tout âge confondu. On veut assister à l’opéra ! 

Il est 23h, les restaurants de la place attendent la vague de spectateurs dans le calme. Nous passons derrière les arènes, là où trônent les décors. Les artistes se détendent avant leur entrée, en costume, dans les coulisses qui donnent sur la rue. Ce soir, c’est Aïda. L'air du ténor passe au-delà des murs romains, la soprano le suit, on applaudit à tout rompre.  

Pleins de rêves et de notes, nous nous projetons demain pour la Traviata. En sortirons-nous indemnes?

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