Un brunch dominical

Dimanche d’octobre, l’été indien s’étire, les forêts dorent leurs feuilles pour rappeler la saison. On s’endimanche comme à l’époque pour la grand messe. Evidemment, on va au brunch Arsis, pas au loto de la gym-homme… Il faudra être élégant, heureux, bien dans son rôle même s’il n’est plus le même. 

La salle est accueillante grâce à la minutie de celles qui ont imaginé la décoration. C’est classe, le buffet regorge de mets appétissants. On passe avec du prosecco entre les tables. Les gens sont beaux, comme prévu, détendus. On retrouve ces personnes qu’on n’avait pas pensé croiser ici en ce dimanche midi. 

Les générations se mélangent, il y en a une de plus qui écoute assise pas terre… le chœur de jeunes a 15 ans… ses choristes le double voire le triple. Les voix sont toujours aussi belles, on comprend l’exigence en amont et l’intelligence sûrement.

Tout à coup, un bis, les anciens sont appelés à rejoindre les rangs. On hésite, on attend, « maman, vas-y! », d’un bond, on redevient , l’espace d’un chant, cette soprano, cette alto, ce ténor… on se souvient, on se rappelle, on le vit à nouveau : chanter en cœur.


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