Firenze com’era
A peine je sors du train que je retrouve son odeur: un mélange de pizza , même si on ne mange pas de pizza à Florence, et de bienvenue. Je la reconnais , tous mes sens la perçoivent. Elle est digne, belle, lumineuse malgré le ciel nonchalant; indifférente , immuable et antipathique malgré sa Renaissance. La gloire des Médicis embaume le passé, le passé choit sous ses odeurs de luxe. Le mercantilisme a pris le dessus sur la culture: un supermarché slowfood remplace ma librairie, les églises ont triplé leur prix.
Il pleut à Florence et le vent glacial nous crispe dans les jardins transis . Les flots de touristes émoussent le florentin et pourtant deux mots de la douce langue et un sourire, ou un accent, suffisent à les décrisper. Il fait froid sur Florence mais le printemps pointe le bout de son nez: c’est la glycine qui me l’a dit et les oiseaux dans les bosquets.
Il pleut à Florence et le vent glacial nous crispe dans les jardins transis . Les flots de touristes émoussent le florentin et pourtant deux mots de la douce langue et un sourire, ou un accent, suffisent à les décrisper. Il fait froid sur Florence mais le printemps pointe le bout de son nez: c’est la glycine qui me l’a dit et les oiseaux dans les bosquets.
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