La ville sans âme

Monumentale, la gare. Puis, si on gratte un peu, on comprend que son style a été voulu par ... un dictateur. Moins monumentale.
Chaleur moite, rues désertes, aucune sirène à l'horizon. Métro: à l'aise.
Des églises romanes pourtant, mais lombardes aussi: de briques et de briques. Des racines plantées dans un empire romain chrétien et décadent, un âge médiéval certainement florissant, puis les banques, les banques et les banques.
Et le shopping? Oui, encore faut-il le trouver... Mais la classe? Oh oui, parfois, au détour d'une rue piétonne de Brera, évidemment.
Heureusement, il y a les Navigli: les bobos ont frappé. Des anciens entrepôts longeant un canal autrefois nauséabond devenu échoppes et trattoria à la mode, désertées la journée, bondées en soirée.
Finalement, on peut trouver quelque âme à Milan mais enfin est-ce vraiment l'âme des Italiens?

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