Hier, j’étais au concert.

Deux , non, quatre spectateurs sont en retard . Pas gênés d’arriver en plein premier mouvement de la quarantième, ils finissent leur discussion. Un jeune mélomane, deux sièges plus loin, bat la mesure et chantonne au rythme de l’orchestre. Un vieil homme derrière moi annonce chaque numéro, la partition à la main. Mmh, depuis quand va-t-on au concert avec la partition? Les instruments sont d’époque et résonnent peu, évidemment. L’interprétation est parfaite mais trop légère. Elle ne rend pas le drame. Puis vient le requiem. Non, non, pas celui de Fauré mais bien du même compositeur. Tout en nuance et sainteté. Le chef d’orchestre danse le menuet, les solistes sont deux vestales qui offrent leurs notes à des nuées célestes. Les deux autres s’accrochent aux notes. Mozart était peut-être trop cérébral ce soir.

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