Corona

Ou la mise en bière... Le mutant berne la mondialisation au point de lancer une révolution pour l'humanité: serait-ce la fin du capitalisme? Les autorités annulent tout, les médias entretiennent la paranoïa, les gens sont pris de panique et font des réserves. C'est la guerre à un système en implosion, le tout-connecté, le règne du Dow Jones, le capitalisme à outrance, la montée en flèche du nationalisme. On s'enferme chez soi sous couvert de virus alors que c'est la peur de l'autre qui devrait être invoquée si l'on voulait être sincère. L'autre, on le regarde de travers parce qu'il a toussé ou qu'il a les yeux bridés, l'autre on le laisse en mer parce que personne ne veut le sauver, l'autre on le met en marge de la société. Un système grabataire qui ne demande qu'à être sauvé de la gangrène. La vague verte a fait du chemin, le tout-connecté a bonne conscience. Mais l'homme a peur. Il se met en quarantaine. En marge d'un système devenu incontrôlable. Verra-t-il la lueur d'espoir qui scintille au sommet de la psychose ambiante? Et si le local prenait le dessus par nécessité, par intérêt et par idéologie? On prône l'authentique, qu'on le laisse entrer! Le philosophe bon-sens doit couronner le monde.

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