Des larmes sèches

Pleurer? Je n’y parviens pas. Pourtant il y a de quoi. Les chagrins de mes enfants privés d’école me brisent le cœur, ma grand-maman qui devient folle à la maison, mon frère en quarantaine, ma belle-sœur touchée par le virus... Trois jours de confinement et l’esprit tourne en rond. Alors ce soir, on a dansé pour oublier l’espace d’un pas, d’un rock, d’un tango. On s’habituera: à la catastrophe sanitaire, à l’angoisse quotidienne, au sinistre tj, à la morosité ambiante, à la solitude, à un nouveau siècle.

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