Le printemps en suspens, pour PAJU

Mars, avril 2020. Le printemps aurait dû succéder à un hiver inexistant. Il a fait trop chaud, on a pointé le climat du doigt. Il fait froid, on pointe le virus du doigt. Dans un monde idéal, le printemps aurait montré son nez, percé la neige et doré nos fins de journée. Au lieu de cela, c’est l’hiver qui est venu, avec trois mois de retard, pour prolonger l’attente et tuer les bourgeons naissants. Le printemps c’est les cerisiers et les pêchers de vigne en fleurs, les crocus et les jonquilles, le gazouillis des jeunes oiseaux et le roucoulement des tourterelles. Le printemps c’est la vigne qui pleure et son vigneron aussi, car le gel vient tout pétrifier : nos routines, nos habitudes, nos étreintes et nos baisers. Printemps, nous reviendras-tu?

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