" En attendant, écrivons..." avec Camus.

Les curieux événements qui font le sujet de cette chronique se sont produits en 194., à Oran. (La peste, Albert Camus)
Le cataclysme qui se produit en 2020 sur toute la planète en est la pâle réplique. C’est la déshumanisation du monde qui laisse peu à peu place à un règne encore inconnu. La carrosserie rouille gentiment et se retire face au puissant virus invisible. La moitié de la population mondiale est en quarantaine, c’est la fin d’un règne ancestral, celui de l’homme qui se croyait omnipotent. La chronique commence en 2020, mais on ne sait pas quand elle finit. Les enterrements s’enchaînent sans son assistance qui fait d'habitude tout son rituel. On se méfie, et ni le savon, ni le dentifrice ne pourront racheter les tares de l’humanité. L’homme est perdu, à moins que l’art ne le sauve. Mais que peut l’art contre la nature ?

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Un déjeuner sur l'herbe.

C’est aussi ça l’Italie.

Les épaulettes