Fragment d'une lettre à grand-maman Odile

(...) Grand-maman, quand on se souvient, on idéalise. Mais peu importe, il nous reste en mémoire, à tous tes petits-enfants, une enfance bénie et baignée par la nature, la prière, la bonté, la bienveillance et surtout ta douceur. Des courses folles dans les herbes hautes, des assiettes léchées après le repas, des lauriers roses en fleurs derrière la maison. Grand-papa et toi nous avez offert du bonheur à la pelle et le respect sincère des gens et des choses. Grâce à vous, nous avons des souvenirs rieurs, à l’image de vos chatouilles quand on arrivait à la maison, et bien ancrés, comme le chêne de grand-papa dans sa forêt des Granges.

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