Dernier acte d’une psoeudo-tragédie

Demain, retour en classe pour accueillir les élèves. Confinés à 27 dans une classe, avec ou sans masque, on sera bien dans la chaleur humaine et la psychose ambiante. Après la rengaine habituelle en situation de Covid-19, il faudra tendre l’oreille au ressenti des jeunes ... dans quel but en fait? Ah oui: pour désamorcer le traumatisme! Seul face à son écran, dans la plus grande autonomie octroyée par des parents assis au salon « en télé-travail », seul face à des devoirs qu’il ne fera pas, l’élève doit tuer le temps afin de survivre à un confinement qui lui permet pourtant de faire les courses ou un tour en forêt. Il ne peut plus voir grand-maman, mais de toute façon, il ne lui rendait pas visite... les vidéoconférences, ça va un moment! C’est pourquoi, on n’aura jamais vu autant de monde dehors qu’en confinement...paradoxe troublant. Dailleurs, maintenant qu’on a déconfiné, il n’y a plus personne dans les forêts...Du jour au lendemain, les cerveaux ne s’aèrent plus et la lecture de La Liberté se fait de travers.
Il fait beau, je me suis rendue à l’école avec mon vélo : liberté. Mes élèves sont bien de leur âge mais au moins, ils sont touchants. Traumatisme ? Que nenni ! Pas plus que vous et moi, ce confinement n’a touché les jeunes: « Que changeras-tu désormais ? » « Rien du tout. » Merci le coronavirus ! Si tu es mutant nos élèves ne changent pas d’un iota !

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