Procida

Philippe Noiret et Massimo Troisi y revoyaient leurs répliques, peaufinaient une scène, prenaient du bon temps lors d’une petite pause, observaient les pêcheurs du village, les vrais. Les maisons n’étaient alors pas colorées comme aujourd’hui. Tout n’était pas propret comme sur une carte postale. On sentait encore la pauvreté du Mezzogiorno, aussi bien au large de Naples qu’en Sicile.
Et nous, nous avons eu la chance de dîner sur ce port pittoresques fardé de joie et de simplicité . Les pêcheurs réparaient leurs filets en commentant l’actualité, la voûte à l’entrée du restaurant était la même que dans le film, du rose en plus. Le patron nous a présenté ses poissons, nous les avons dégustés avec un petit Vino Bianco della casa. Nous vivions un moment de bonheur pur entre la mer et l’authenticité, un moment en famille sur une île méconnue voire oubliée. Merci au « Postino » de nous avoir conduits dans cet humble paradis.

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