Derrière le masque

 C’est chaud, humide; ça coule sur la lèvre, le long du menton; ça chatouille et ça gratouille. Il nous empêche de respirer...la liberté, nous fait mal à la tête en fin de journée. On le déteste et il nous colle à la peau. Il nous musèle et nous aseptise, il ne nous quitte plus, tel le heaume du guerrier sur le champ de bataille. Une bataille contre des moulins à vents avec une armure lourde et inutile. Parce que l’ennemi attaque quand même malgré l’attirail, parce qu’il a gagné en nous privant de la vie. Alors je me cache derrière mon masque, je cache ma tristesse, mon découragement et mon désarroi. Et pourtant je devrais sourire en cachette car demain sera pire, comme à chaque vague. 

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Un déjeuner sur l'herbe.

C’est aussi ça l’Italie.

Les épaulettes