Au fond d’un garage

C’est sombre, ça pue la pisse humaine, il pleut des trombes, on ne sait pas quelle heure il est. Le journaliste les emmène dans son antre de musicien, nostalgique de ses jeunes années. Les bières de la dernière répétition les attendent sur la table basse, celle-ci même qui accueille les poèmes de leurs jeunes ouailles quelques minutes plus tard. Les deux enseignantes utopistes se sont apprêtées: elles rencontrent quand même le fameux critique littéraire de leur quotidien! Ni une, ni deux, on se met à la tâche , à la recherche de la perle. Les textes sont simples, romantiques, touchants de naïveté. L’auteur de poésie s’étonne devant tant de candeur; qu’aurait-il préféré? Le temps passe vite. On lui a volé un après-midi et pourtant, on les a trouvés les lauréats! On le remercie et on s’en retourne mener des doubles vies, suspendues l’espace d’un voyage en train.

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