L’atelier d’écriture.

 C’est quoi ? 

C’est à la mode.

C’est qui ?

Toi, moi, tout le monde.

Comment on fait ?

On s’inscrit et on vient, avec son crayon et un carnet.

Et après ?

C’est comme un groupe de discussion : on fait connaissance… à travers l’écriture. Un thème est lancé, le temps est donné, on griffonne. 

Après, on lit nos textes ou on se tait si on n’a pas envie. Carla joue avec les sons, Corentin aime les calembours, Virginie ne manque jamais d’instruire son auditoire, Mélanie invente des figures de style. Benoît est content, il croit mieux les connaître, ses ouailles d’un soir. Elise est ravie, chacun a pu s’exprimer et c’est pour cela qu’elle est là. On rigole, on boit quelque chose, on sourit parce qu’on est bien. 

Deuxième thème, temps plus long. On s’y remet. Plaisir, sourire, gomme, temps mort. On relit, on se fait un retour. (C’est le plus compliqué.) Et puis ça plaît, on continue !

Troisième thème, un rapide cette fois. « Non ! » 

Un quatrième : partir d’une citation. On la tourne dans tous les sens, on lui fait dire ce que l’on a envie qu’elle raconte, à notre convenance. Tout le monde rit, c’est bien torché.

Cinquième étape (en vrai, on n’y arrive jamais) : écrire à partir d’un tableau ou d’une photo. Alors ça, c’est ma préférée ! On invente une vie au tableau, à ses personnages, sans oublier son décor. Chacun y voit autre chose, par son filtre de vécu. Ce soir vous repérez quelque chose, demain votre perception aura changé ! Et le mieux, c’est qu’on peut garder la carte où est reproduit le tableau à la fin de l’atelier ! Petite trace supplémentaire d’une soirée réussie, d’une part de soi.

Et toi, tu écris pour quoi ?

Pour faire rire.

Et quoi encore ?                                                          

Exprimer l’indicible.

C’est important ?

De plus en plus.

Tu conseillerais quoi pour commencer ?

Prends ta plume et vas-y !

Un rapide pour la route : épitaphe. « Bonne nuit ! » « Requiescat in pace. »  « Il a fait ce qu’il a pu. »  « Ne m’emmerdez plus ! » «Chut !!! » 

On aime, c’est déjà fini. On a extériorisé ce qui se cachait au plus profond de nos trippes, on dit merci, on échange nos numéros et on repart, léger comme un cahier vierge et pourtant bien noirci, balafré de nos émotions les plus enfouies. On a la tête dans les nuages parce que ça a fait du bien. On a dit qui on était par des voies/voix détournées. Et ils ont compris ! L’écriture, c’est une thérapie, essayez !

 

 

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