L’aculture

Parfois on l’évoque pour faire bien. Il faut en avoir et la montrer, un peu. Alors on est dans son temps et peut-être juste pas mondain. 

A l’école, on se dit que ce serait bien qu’on lui fasse la part belle; sinon, qui s’en occupera? On l’intègre à une lecture, à un style de musique, à un cours d’histoire ou de mathématiques. C’est timide, c’est gratuit. 

Si on creuse la passion, on pourrait imaginer acheter ce livre pour les élèves, ce serait mieux que de se partager un exemplaire pour toute la classe. Mais on ne peut pas. Pas les moyens, qu’ils disent. Et puis mon écrivain, qui va le payer s’il intervient dans ma classe? Pas les moyens. Mais cette expo, on pourrait aller la voir avec les élèves? Pas les moyens.

Alors on reste dans nos classes aux stores clos pour mieux voir la fenêtre sur le monde extérieur: la toile. En vérité, le store est cassé et il n’y a pas de réseau.

Malheureusement, les sous vont à la communication mais pas aux moyens d’éveil de nos élèves, ces citoyens de demain.

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