La fabrique

On faisait toutes sortes de jobs pour payer notre loyer ou notre abonnement de train. Parfois, c’était à l’usine qu’on se retrouvait, où l’on voyait passer les tubes de mayonnaise ou des crèmes brûlées dans des pots en verre bouillants. C’était surtout la vraie vie que l’on découvrait. Les horaires irréguliers qui ne permettaient pas d’avoir de loisirs, des horaires de nuit ou de jour sans limite de temps. Un bruit constant dans les oreilles ; des odeurs laiteuses et écœurantes. Les ouvriers entraient avant le petit matin et sortaient au hasard des caprices d’une machine. 

 

 

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