- George Sand, mais ce n’était pas un homme? - Non, c’était une femme écrivain qui a dû prendre un nom d’homme pour être reconnue en tant qu’artiste. Tout comme Marcello, la sculptrice fribourgeoise, Adèle d’Affry. - Ah ces mecs, pourquoi faut-il qu’ils se croient toujours plus importants? Déjà que quand il y a 20 filles et un seul homme, on doit dire « ils »… on se calme les gars !
- Qu'est-ce que c'est cette tour au loin? - C'est la colonie de la Fiat. - Une colonie pour les enfants ? - Oui, pour les enfants des employés de la Fiat. Elle a été construite dans les années 30. En 90 jours, elle est sortie de terre! Des ouvriers y travaillaient jour et nuit. C'est un monument. - Mais aujourd'hui, elle est toujours utilisée ? - Oui, c'est un hôtel, tu peux aller voir sur internet. C'est la seule qui est encore en fonction. Fiat, une usine pharmaceutique, le parti fasciste de Turin, l'entreprise Olivetti... des enfants placés l'été au bord de la mer dans des bâtiments désormais abandonnés. Les grandes entreprises avaient toutes investi la côte de ce village du Nord de la Toscane. Les colonies marines, ces structures qui offraient aux enfants des ouvriers leurs premières vacances à la mer pendant que leurs parents travaillaient. Une idée soutenue par le parti fasciste certainement contre quelques cadeaux fiscaux ... On imagine des Ba...
La rumeur de la rue se mêle à un tango-synthétiseur. 9 heures de route. Après un aperitivo festif et un souper bien garni, la petite famille se glisse entre les draps. Chaque année, on y revient en pensant que c’est la dernière… eh puis, on rit aux éclats, plus fort que les autochtones, les mêmes rengaines, les mêmes joies qui viennent du fond du cœur, ces soirées valent tellement ces heures de route que l’on revient .. toujours pour une dernière année. On croise les mêmes gens, on se demande s’ils seront là ; on se souvient de ceux qui ne viennent plus. La larme à l’œil, on y retourne parce que c’est ça la vie, parce qu’il le faut. Merci Igea Marina, la petite station balnéaire que l’on ne peut aimer que si l’on y est un habitué…
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