Manifeste!
Théâtre du Châtelet, vendredi soir, du beau monde, des jeunes, des curieux. Un projet de l'IRCAM, l'ouverture du festival de la création musicale... On se dit pourquoi pas, il y a quand même la philharmonie de Paris qui joue. Le directeur du festival prend la parole :
"Vive Manifeste, vive la musique, sur la ville et sur le monde!"
On est d'accord.
Trois ensembles musicaux sur scène, trois chefs en oreillette, un écran. Des bruits en écho, quelques accords, des fins de séquence de la télévision d'Allemagne repassées dix fois. Le concert ne semble avoir jamais commencé. Le public ne sait pas quand applaudir ; ni début, ni fin... L'auditeur n'attend qu'une chose : que cela finisse tant cette dysharmonie le dérange.
Le musique contemporaine n'existe pas pour faire plaisir ou adoucir les moeurs. Elle ne fait pas pleurer sinon d'incompréhension. Elle est là pour faire réfléchir, remettre en question des certitudes. Alors on se dit que c'était quand même marrant ce solo de trompette dans un saladier rempli d'eau.
Oui c'est tout à fait ça🙃🫠
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